Le futurisme des années 60 combine l’univers psychédélique ainsi que l’ère spatiale grâce à l’effet hypnotique de l’espace, parmi les innovations de cette période la lampe à lave a été inventée pour représenter la forme d’une fusée afin d’être en lien avec les avancées techniques et les aspects de design décoratif et évolutif de l’époque.

La composition de cette lampe à lave est généralement sous la forme d’un globe de verre allongé verticalement qui va contenir un liquide transparent et va faire évoluer des boules de cires colorées fondues dans l’espace de ce récipient.
Le nom de lampe à lave vient de la cire dans la lampe qui ressemble à de la lave.

L’Astro est le premier modèle de la lampe à lave, elle fut inventée par le britannique
Edward Craven Walker en 1963 et devient par la suite le fondateur de l’entreprise
britannique de luminaires Mathmos.
L’inspiration de la lampe vient de la base d’un sablier, ce prototype était réalisé à partir d’un shaker en verre rempli de liquide et suite à un oubli sur une cuisinière ce dernier fut intrigué par le bouillonnement de ce sablier avec les flux de liquide et les particules qui s’entremêlèrent.

Au niveau de la base de la lampe à incandescence la cire va créer une fusion qui a une densité légèrement supérieure à celle du liquide présent dans le récipient.
Grâce au rayonnement obtenu lors de l’augmentation de la température, la densité de la cire va diminuer et devenir inférieure au liquide ainsi les bulles de cire vont commencer à s’élever et se mélanger tout en s’éloignant de la source de chaleur puis par la suite elles vont perdre leur température mais leur densité va augmenté et redescendre régulièrement ce qu’y est aussi appelé le phénomène de convection et ce cycle va durer aussi longtemps que la lampe restera allumée.

Durant les années 60 et 70 les lampes à lave étaient très attractive notamment grâce à leur apparition dans la série télévisée britannique « Doctor Who » sortie en 1963 ce qui a aussitôt charmé et intrigué le public.

Ces lampes à lave étaient admirablement populaire auprès des adolescents de l’époque entre autre par leur lueur psychédélique et la sensation de perdre le regard et l’esprit dans la lampe avec ses formes futuristes en évolution continuelle.

Durant les années 70 et 80 les lampes à lave était tout aussi très populaire mais elles ont fait leur grand retour dans les années 90 et de nos jours elles demeurent toujours produites et
achetées par le public.

L’entreprise dispose de sa propre équipe de design mais durant son évolution elle a également fait appel à d’autres designer notables comme Ross Lovegrove qui a réalisé la lampe Fluidium et Aaron Rincover qui a créée la lampe Bubble, aussi El ultimo Grito pour la lampe Grito, puis Shin et
Tomoko Azumi qui ont conçu la lampe Airswitch Az et Jonathan Coles Studio
ayant réalisé les lampes iO et Neo.

Par ailleurs, au fil des années la marque a également remportée des prix de Design pour leurs produits et graphismes comme le Yell Awards et le Design Week Awards par Dave Towers et
Ross Lovegrove pour les graphismes de Mathmos durant les années 90 ainsi que la réalisation de salles d’expositions Mathmos Old Street mise en place par le studio londonien Industrial Facility et une autre salle d’exposition a été réalisée au sein du siège de l’entreprise à Poole dans le Dorset au Royaume-Uni par le studio Counterfeit.

Récemment les lampes à lave Mathmos continuent d’apparaître dans des films où séries télévisées comme Tog Gear, Made in Chelsea, Jamie’s Food Revolution, etc.
Le nombre de lampes à lave vendu de nos jours s’élève à quatre millions.

Mots-clés :

Psychédélique, formes futuristes, design décoratif

Résumé :

La lampe à lave a traversé les décennies avec ses formes modernes, originales
et ses couleurs variés.
Au cours des années les différentes influences de design décoratif et les collaborations d’équipes novatrices dans le design dynamique ont permis d’innover dans les conceptions
diverses de lampes à lave.
D’autre part cette lampe procure un effet visuel relaxant, un sentiment d’évasion et de zénitude qui depuis les années 60 reste un objet intemporel, toujours d’actualité, en constante évolution
et qui permet de fidéliser sa clientèle pour l’avenir.