Du design parmi de l’action

Présentée comme la voiture la plus célèbre au monde, l’Aston Martin DB5 est essentiellement connue pour être LA voiture de James Bond, en particulier dans Goldfinger.

Bien que la silhouette de la voiture fut dessinée par le designer britannique Don Hayter, la DB5 dut sa ligne définitive à Frederico Formenti, responsable de la mise en forme de la DB4 chez Carrozzeria Touring. La société italienne fut en effet chargée de réaliser la carrosserie en aluminium de la DB5 avec son procédé Superleggera qui consistait en l’assemblage de panneaux reposant sur une armature tubulaire. Cette technique révolutionnaire née dans les années 30 permettait de produire des véhicules très légers au design novateur.

Motorisation de la DB5

La carrosserie est fabriquée sous licence «Superleggera» dans les usines d’Aston Martin. La principale différence entre la DB4 et sa remplaçante la DB5 se situe au niveau du moteur Ce dernier, un six-cylindres en ligne double arbre, est en effet porté à une cylindrée de 4 L contre les 3,7 L de la DB4, par réalésage (96 mm au lieu de 92). Cette nouvelle configuration moteur lui confère ainsi près de 282 ch à 5 500 tr/min pour être propulsée à une vitesse maximale de 230 km/h. Son couple atteint les 390 N m à 3 850 tr/min. La DB5 effectue ainsi le 0 à 100 km/h en 8,1 s.
La mécanique de la DB5 s’équipe d’une boîte de vitesses ZF à cinq rapports, qui remplace l’ancienne transmission « David Brown » à quatre vitesses. Il semble que cette nouvelle boîte soit bien plus avantageuse que la précédente. Une boîte automatique «Borg-Warner» à trois vitesses est également disponible.

Réinventer la fonction : d’obsolète à innovant

On parle de l’aspect comique du détournement, mais ça ne se limite pas à ça. En design, il y a toujours de nombreuses contraintes à respecter – l’engagement environnemental en est souvent une. Aussi il est courant de voir un design créatif réutilisant des meubles ou outils obsolètes. C’est une manière de recycler un objet sans le démanteler, et, en décoration intérieure par exemple, un moyen de donner un thème et du cachet à un espace.

Quoique complexe, le détournement mêle littéralement l’utile à l’agréable, tant pour celui qui l’exerce, que pour le public qui le regarde. Il ne demande pas de compétences particulières, juste un esprit enclin à la plaisanterie et l’envie de créer quelque chose, et se retrouve aussi bien chez un particulier que dans de grandes entreprises ou sur les territoires publics. Il est un peu la touche légère mais bienvenue de malice qui manque à bien des espaces.

Sortie de la DB5

Le DB5 sorti en 1964 et fut produit à 65 exemplaires. La voiture connut de nombreuses modifications moteur lui permettant de se prévaloir d’une puissance de 325 ch à 5500 tr/min. La DB5 cabriolet fut quant à elle produite de 1963 à 1965 à 123 exemplaires.
Elle prit en 1965 le nom de Volante, typique des cabriolets de la marque depuis cette époque 12 modèles break furent également fabriqués par la carrosserie Harold Radford entre 1965 et 1967. En effet, le propriétaire de la marque Aston Martin, David Brown, trouvant la DB5 trop exiguë pour transporter son équipement de chasse et ses chiens, se fit fabriquer une version break.
Contre toute attente, ce modèle eut beaucoup de succès dans l’entourage de son propriétaire si bien qu’il fut décidé de la produire en série limitée.

Les différentes évolutions de la DB5.

Évolution approfondie de l’Aston Martin DB4, avec des courbes plus douces, des phares nettement plus présents et une grille avant ressemblant à un «bouledogue souriant», l’Aston Martin DB5 est incontestablement et avant tout la voiture d’un gentleman. Comme James Bond lui-même, le design de la DB5 parvient à combiner une sophistication infinie pour son époque avec une agressivité débridée.

Quel es la notoriété de la DB5

Rien que l’évocation du modèle Aston Martin DB5 est le gage d’allier l’élégance de deux mondes : voiture de sport de luxe et glamour du cinéma. A elle seule, cette voiture réunit en effet tous les critères nécessaires. Le constructeur britannique Aston Martin, fondé en 1914 par Lionel Martin et Robert Bamford et racheté par l’industriel David Brown dont les initiales seront à l’origine des modèles DB de la marque, produit les premiers modèles en petites séries qui bénéficieront jusqu’en 1958 d’une excellente réputation auprès d’acheteurs fortunés. La DB5 a marqué son époque en associant une robe distinguée et une puissante mécanique, tout en affichant une flèche chromée sur les flancs avant, ainsi qu’une calandre en « T retourné ». Ce dernier trait est d’ailleurs le plus visible et caractéristique de la marque.

Mots Clés :

Supperleggera : désignation d’un procédé de fabrication breveté en 1937 par la carrosserie italienne Touring

Volante : Cette épellation ‘Volante’, signifie pour ce dernier l’offre d’une déclinaison découvrable d’un de ses modèles.

Résumé :

La DB5 est une voiture de grand tourisme britannique produite par Aston Martin et conçue par le carrossier italien Carrozzeria Touring Superleggera. Elle est célèbre pour son design emblématique et intemporel. La DB5 présente une silhouette élégante et aérodynamique, avec des lignes fluides et harmonieuses. À l’avant, elle est dotée d’une calandre distinctive avec des phares ronds et une grille en forme de trapèze. Les rétroviseurs extérieurs sont intégrés de manière discrète dans les montants de porte. Le toit est légèrement incliné vers l’arrière, conférant à la DB5 une allure dynamique. À l’arrière, on retrouve des feux arrière ronds et une ligne de toit qui se prolonge jusqu’au coffre, donnant à la voiture une apparence équilibrée. L’intérieur de la DB5 est luxueux et raffiné, avec des sièges en cuir confortables et des finitions haut de gamme. La console centrale est équipée d’instruments classiques et d’un volant en bois, ajoutant une touche de sophistication. Son design emblématique en fait l’une des voitures les plus reconnaissables et appréciées de tous les temps.

Un article écrit par

Tristan Rehel
DSN#06

Chaque année, les étudiant·e·s s’essayent à l’écriture d’un article plus ou moins long, plus ou moins étoffé, sur des sujets plus ou moins connus du monde du Design. Initiation en situation réelle, nous publions ici les propositions