Little Planet Factory le système solaire dans ta poche

Avec l’impression 3D, toutes les possibilités de création sont permises, y compris celle de réaliser des modèles réduits des planètes du Système solaire. Little Planet Factory, une boutique spécialisée, propose des sphères imprimées à l’échelle et présente en détail toutes les facettes de ces planètes qui nous semblent si familières.

Le Big Bang du projet

L’histoire de Little Planet Factory commence alors que le “designer en planètes” George Ioannidis, passionné par les planètes et fan de science-fiction, cherchait à acheter une réplique de Mars sans pouvoir en trouver. Il s’est alors dit qu’il pouvait simplement la créer lui-même en utilisant une méthode qu’il apprécie : l’impression 3D. Le succès de cette version miniature de Mars fut très vite au rendez-vous, poussant George à créer toutes les planètes de notre Système solaire et à les vendre pour le plus grand plaisir des amateurs d’astronomie. Il fonde alors sa petite société britannique, Little Planet Factory.

Que trouve-t-on dans ce magasin galactique ?

Les différentes planètes sont proposées dans de nombreuses tailles allant de 10 mm à environ 200 mm de diamètre. Elles peuvent être proposées individuellement ou en lot complet, y compris une version miniature où toutes les planètes sont réunies dans une petite bouteille. Et Little Planet Factory ne se contente pas seulement de reproduire en 3D les planètes puisqu’il est aussi possible d’acheter la Lune ou encore les satellites de Jupiter.

Il y a maintenant 8 collections différentes et plusieurs dizaines de modèles de planète (des miniatures minuscules des planètes naines et des satellites aux géantes gazeuses). Étant donné que nous venons de découvrir sept exoplanètes à seulement 40 années-lumière de la Terre – et que des milliers de milliards d’autres attendent probablement d’être trouvés – il semble que M. Ioannidis ait beaucoup de matériel avec lequel travailler le reste du temps.

Comment sont fabriquées les planètes ?

Tous les modèles sont d’abord des modèles numériques haute résolution jusqu’au moment de leur création, ce qui permet la mise à jour constante du modèle numérique avec de nouvelles données, retours ou demandes.

L’impression 3D permet de fabriquer des planètes détaillées. Une planète créée à l’aide d’un moule dispose d’une jonction au niveau de l’Equateur et est donc moins précise. Avec l’impression 3D, les planètes sont créées couche par couche, du bas vers le haut, précise le site de vente. Une fois l’impression terminée, chaque corps céleste reçoit une inspection manuelle et une couche protectrice est appliquée avant qu’il soit soigneusement emballé pour l’expédition.

Les globes imprimés en 3D peuvent avoir un diamètre maximum de 200 mm (dans le cas d’un globes monobloc sans soudure). Des planètes plus grandes sont possibles en tant que commandes spéciales, mais devront être assemblées en plusieurs pièces et sont également beaucoup plus chères en raison de l’épaississement structurel supplémentaire nécessaire pour garantir la solidité de l’objet. Le diamètre minimum est de 10 mm avec des objets éventuellement plus petits s’ils font partie d’un modèle en plusieurs parties qui les nécessite pour des mises à l’échelle. Plus ces objets sont petits, plus les détails sont perdus.
Mais les tailles et les échelles sont personnalisables. Chaque sphère est fabriqué sur demande, les tailles prédéfinies sur le site Web ne sont qu’une suggestion pour montrer la relation taille/prix. Il est possible de s’en en libérer et de demander des tailles spécifiques.

Qu’il nous mette la tête dans les étoiles ou qu’il soit observé par les chercheurs, le Système solaire fascine petits et grands depuis sa découverte. S’il a été la star de nombreux exposés de jeunesse ou de blockbusters, il est également en train de devenir un objet décoratif fascinant. C’est ainsi que George Ioannidis a fondé Little Planet Factory où chacun peut acheter sa planète préférée imprimée en 3D ou le Système solaire entier.

Un article écrit par

Adélaïde Giraud,

DSN#02

Chaque année, les étudiant·e·s s’essayent à l’écriture d’un article plus ou moins long, plus ou moins étoffé, sur des sujets plus ou moins connus du monde du Design. Initiation en situation réelle, nous publions ici les propositions